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Histoire du faubourg de Magnac de Nontron

jopa-dessinateur-illustrat-copyright-2015 (5)-Ce quartier se situant dans la ville basse, était le poumon économique de Nontron.

-Il y avait 14 maîtres tanneurs ; l’annuaire de la Dordogne de 1803 parle de cette industrie en ces termes : ”Les meilleures tanneries sont à Nontron. Cette ville où l’on fabrique parfaitement le veau blanc, la basane, la vache en croûte ou lissée. Tous ces cuirs sont supérieurs à ceux des départements voisins. Cette supériorité est due aux eaux du Bandiat qui ont la propriété de rendre la matière souple et très moelleuse”.

-Elles disparurent vers 1870.

En prenant la passerelle, vers 1921, première installation d’ usines de pantoufles. Elle se nomment FARGUES, puis MERLE, et PANAZOL. En 1929, la famille MERLE fit construire une usine beaucoup plus grande. De l’autre côté du pont, à Masviconteaux, en 1933, construction de l’usine VERSAVEAU (actuellement ”la Fromagerie ”Le Chèvrefeuille”), puis ce fut la filature EYGLEM-LADURANTIE, et un peu plus bas au ”Rouchilloux” se faisaient l’apprêt et le finissage. Il y avait également la filature de laine de M° PETIT.

-Sur la rivière le Bandiat et dans la voisinage immédiat de Nontron, les Gaulois installèrent les premières forges. Petit à petit, les forges se développèrent grâce à une utilisation rationnelle des ressources du lieu : le minerai de fer, de riches réserves forestières, et les eaux froides du Bandiat.

-A partir de 1684, on avait des forges pour fabriquer des bombes. On trouvait 6 hauts fourneaux et 8 forges à martinet, ainsi nommées à cause du lourd marteau mû par l’eau. Chaque forge avait sa spécialité. Celle de ”Lavenaud” produisait des vases en fonte, celle de ”Jommelières, de Forgeneuve et de la Chapelle-Saint-Robert”, fondaient des canons de marine pour l’arsenal de Rochefort.

-Les forges à martinet faisaient des aciers particulièrement renommés ; elles exportaient des poêles à frire jusqu’en Angleterre. Cette industrie était très prospère. La forge de ”Jommelières” employait 110 ouvriers et produisait 13 000 quintaux de fonte.

Ces forges se sont éteintes vers 1860.

      • -La qualité spéciale des aciers fournis par certaines forges permirent la création de la ”Coutellerie Nontronnaise”. Le couteau de Nontron est le plus vieux couteau fermant de France. Mais c’est au XVIIème siècle que se développe vraiment la coutellerie nontronnaise. Le premier maître coutelier s’appelle M° Guillaume LEGRAND. Deux de ses descendants exerceront la profession. On compte 39 couteliers en Dordogne dont 5 à Nontron. Un document datant de 1827 évoque les couteaux miniatures (150 couteaux mesurant 4 m/m et pesant moins d’un gramme qui s’ouvrent et se ferment dans un noyau de cerise, ainsi que 72 couteaux dans une noisette). On peut les voir au musée du couteau dans le château de Nontron.

        -Les maîtres de forges du Nontronnais fabriquaient du fer mou ou dur et de l’acier, recherchés pour leur qualité en raison de leur souplesse, de leur solidité et de leur soudabilité. L’acier était utilisé en Nontronnais pour la taillanderie (outil servant à couper, à tailler) ; la coutellerie, la grosse quincaillerie ; la fonte, pour les cuves servant à la fabrication de l’huile de noix.

        • -Cette année, pour perpétuer la tradition sidérurgique, la forge d’Etouars a fabriqué un canon pour le bateau l’Hermione en partance pour l’Amérique.

G.B. et la collaboration des Archives Départementales.


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