Saint-Martial de Valette, notre petite commune du Périgord vert, s’étend sur quelques 15,7 km² et compte un peu plus de 850 habitants.
Saint-Martial-de-Valette est située à 2 km au Sud-Ouest de Nontron, autre petite ville, mais un peu plus grande…
Traversée par le ruisseau les Vergnes, Saint-Martial-de-Valette est une commune du parc naturel régional Périgord Limousin.
Notre maire depuis 2014 se nomme monsieur Alain LAGORCE.
Voici comment est né notre village:
Dans tous les actes antérieurs à 1530 le nom de notre petite commune est Parochia Sancti-Martalis-de-Valetta, puis, Valette- les- Eaux de 1793 à l’an VIII.
C’est à partir de la fin du XVIIIe siècle que nous prenons le nom de Saint- Martial- de -Valette .
(De-Valette …. pour compléter l’information, ce nom donné à la paroisse, est une ancienne maison forte de XI au XII siècles)
Sous le régime civil et à partir de 789, notre paroisse eut pour seigneur suzerain le Vicomte de Limoges, jusqu’en 1581, époque à laquelle elle fut vendue à Antoine Vigier, seigneur de Saint Mathieu et de Javerlhac, par acte du 28 juin de cette année, passé en la ville de Montignac-le-Compte dans la maison de François Labrousse, devant Maitre Dulac et Griffon, notaire royaux, par Jean de La Fourcade et Bernard de Charron, conseillers du roi de Navarre et ses fondés de pouvoirs.
Ledit seigneur de Saint Mathieu revendit la paroisse de Saint-Martial-de-Valette à François Faure ou du Faure, seigneur de la Roderie, de Nontron, dont je reparlerais, par acte du 20 octobre 1600, don les lods et vents furent payés par ce dernier, le 15 septembre 1605, au roi de Navarre, auquel il rendit hommage le 21 janvier 1609.
Passée sur la tête d’autre François du Faure, fils du premier, notre paroisse fut revendue aux criées suivant affiches de 5 novembre 1636 et adjugée par sentence du Parlement de Paris du 22 juin 1637, à sa veuve, dame Anne de Gives, alors remariée à Antoine d’Aguesseau, premier président du Parlement de Bordeaux.
Par acte du 6 octobre 1655, notre paroisse fut revendue par ladite dame à Monsieur Guy d’Aydie, chevalier, seigneur de Bernadières, qui déjà était devenu seigneur de Montcheuil, par son mariage du 11 juin 1615 avec Marguerite Audier, dame de Montcheuil, de la Barde et de Vaugoubert, fille de Bertrand Audier, seigneur de Montcheuil et d’Antoinette Pourten. Armand d’Aydie, fils de Guy, est qualifié, dans un acte du 5 mars 1712, seigneur de Bernadières, Montcheuil, etc… Le 5 juillet 1727, il fut assigné à la requête de l’évêque d’Angoulême, à fin de l’hommage, devant le juge de La Penne, à Angoulême, qui est celui où les assignations pour les hommages dudit évêché se portent.
Anne Blaise d’Aydie, frère d’Armand, est qualifié de Marquis de Bernadières, seigneur de Montcheuil, Saint -Martial-de-Valette,etc.. décédé en 1710, et qui s’était marié avec Diane de Beautru-Nogent, dont Odet d’Aydie d’Armagnac, qualifié de Comte de Ribérac, baron de Saint-Martial-de-Valette, seigneur de Montcheuil,etc… décédé sans postérité en novembre 1754; et deux filles.
En 1747 et 1753, bailletes reçues Danède, notaire à Nontron, et consenties par Jean-Jacques de Beaupoil, chevalier,seigneur de Sainte-Aulaire, devenu par alliance baron de Montcheuil, Saint-martial-de-Valette et autres places, habitant ordinairement en son présent château de Montcheuil, et hommage au même du 17 Janvier 1754, reçu Boyer, notaire dont je reparlerais.