BELLEVUE : là aussi, le nom est clair, mais peut avoir deux sens différents. Il peut désigner la “belle vue” que l’on a depuis sa maison, mais aussi peut vouloir dire que c’est la maison qui est belle a voir.
LA BEYTOUR : vient de l’occitan “betol” : le bouleau, soit de “peytour”, par “pastor” : le fabricant de pain. Dans les deux cas, ce serait une déformation.
BOURDELIÈRE : de l’occitan borda : habitation rurale, métairie, qui a donné le diminutif “bordela”: petite métairie, duquel est issu notre Bourdelière.
CHABAN : de l’occitan “chabana”, la cabane; cela peut être aussi une déformation de l’oc “chavan”: le hibou.
CHEZ LITTE : nom d’origine germanique, venant peut-être de “leut” : le peuple.
CHEZ YONNET : c’est un diminutif issu du prénom Guy, qui a donné Guionnet, puis Yonnet. On retrouve ce dernier en patronyme dans la région.
LE CLAUD : il s’agit d’une orthographe fautive de “clos”, du latin clausus, qui indique que la propriété était fermée. La maison était au 17° aux LABROUSSE, elle passa ensuite aux ROBIN, VIEILLEMARD, RIBADEAU, DE PINDRAY, au docteur LATHIÈRE-LAVERGNE, puis à la famille FOUCAUD.
LE CLUZEAU : les cluzeaux sont, en Périgord, des abris-refuges creusés dans la roche. Parfois, ce sont des grottes naturelles qui en font office, et le nom est resté à l’endroit. C’était une maison noble appartenant au 17° aux DU BARRY de la BEYTOUR, puis à Monsieur MARCILLAUD de GOURSAC.
LES DURAND : ce nom de famille a une origine latine “durare” : obstiné. Une famille Durand s’est primitivement installée ici, ainsi que, plus tard, ses descendants. Donc on allait voir “les Durand”.
FARGEAS : de l’occitan “fargas”, la forge, ce qui ne m’étonnera pas dans la région!
LA GUIZARDIE : déformation de Guichardie, le domaine de Guichard, qui est un nom d’origine germanique.
GROLHIER : deux possibilités pour expliquer ce toponymes: il peut venir de l’occitan “grolier”, le savetier; ce serait alors sa demeure. Il peut aussi être issu de “graula”, le corbeau et indiquerait un lieu où ces volatiles auraient eu l’habitude de se rassembler.
LES HAUTES ROCHES: ce nom désigne simplement un endroit rocheux; Le qualificatif “hautes” et là pour le différencier des basses Roches, qui deviendra ensuite le MOULIN BASSET.
LES ILES : comme on le comprend, il s’agit d’iles sur le Bandiat. Lacarte de Belleyme montre un moulin construit sur le cours d’eau, donc probablement sur ces iles.
LAGE : toponyme extrêmement courant, que l’on trouve aussi écrit: l’Age. Il vient du latin “haja”, venant lui-même du germanique “hagia” : la futaie, qui, par glissement de sens, deviendra la haie. C’est un nom spécifique des terres défrichées, qui désigne un paysage de cultures séparées par des haies.
LA GRANDE POUGE : une pouge, dérivée du “pueg” occitan est un grand chemin de crête, chemin au bord duquel devait se trouver ce village.
LA JARRIGE : de l’occitan “jarric” : le chêne. Il désignait un bois de chênes.
LORD : le nom ne vient pas du fait qu’un anglais aurait acheté la propriété. L’ancien nom étant “lort”, on comprend qu’il s’agit de l’ort occitan, le jardin potager.
MAISON BRULÉE : le toponyme est très facile à comprendre, et fait référence à un incendie.
MASSONNEAU : diminutif de Thomas, nom probable du premier propriétaire.
MASVICOMTEAU : est la maison du “vicomteau”, c’est à dire du petit vicomte. Il s’agit probablement d’un sobriquet, le diminutif ayant une connotation péjorative. Le moulin de Masvicomteau actionnait une scierie qui fût remplacée en 1920 par une filature.
MONTAGENET : c’est l’ancien nom qui, une fois de plus, donne la solution. Montejanet, autrement dit : le mont à Janet, diminutif de Jean.
MONTCHEUIL : plutôt que de voir dans la terminaison le “ialo” gaulois signifiant la clairière accolé à mont( que viendrait faire le “ch” dans ce cas), il vaut mieux s’orienter vers le bas-latin “monticellus” : le petit mont.
MOULIN DE FOUREAU : c’est une déformation de “faureau”, c’est a dire le petit forgeron, de l’occitan “faure”.
MOULIN DE ROUCHILLOU : c’est le diminutif de roches. D’après Belleyme, il semblerait être l’ancien moulin de VALETTE.
NAUDONNET : comme Massonneau, nous avons a faire à un diminutif : celui d’Arnaud, nom du premier propriétaire.
PAS DE BOEUF : ce patronyme ne signifie pas qu’il n’y a que des vaches dans le village! Il faut voir dans “pas” le passage. C’était l’endroit ou passaient les bœufs.
LES PELADES : de l’occitan “pelada” : la friche.
LE PETIT BREUIL : Il existait autrefois un Grand Breuil, qui était un château ou une maison noble, encore mentionné par Belleyme, mais qui a disparu. Un “bruelh” est un petit bois cloturé. Le mot vient du celte “brogilo”.
LE PETIT SAINT MARTIN : ce toponyme se comprend aisément.
LES PRADES : de l’occitan “prat” : le pré.
PUY DAVID : c’est le “pueg” (la colline) de david.
PUYFAITEAU : autrefois Puyféteau: on peut voir à la suite de “puy”, et pour expliquer faiteau, soit “faititz” soit “faieta”. Le premier est de l’ancien occitan et signifie jolie, le second est un dérivé de l’occitan “fagea” : la hêtraie. On a donc a choisir entre : la colline jolie, ou la petite hêtraie sur la colline.
RAPPEVACHE : en occcitan : vole-vache ( de dérober). Nous n’avons pas trouvé d’explication pour ce nom, mais ce n’est pas les vaches qui volent.
RIBIÉRAS : en occitan “riba” : la rive. Encore un toponyme très courant. On trouve aussi RIBIÈRE, REBIÈRE…. Il indique que la maison était construite en bordure d’un cours d’eau, mais aussi parfois , d’un chemin.
SABOURET : ce toponyme est en rapport avec le caractère de la personne ayant habité le lieu. Il vient de l’occitan “sabor”: la saveur. Il nous parle du plaisir que l’on avait à être avec le personnage.
LE SORBIER : Il s’agit de l’arbre caractéristique de la propriété.
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