En 1299, AYMERICUS, fils de YCTIER du BREUIL, chevalier, rend hommage à YCTIER de MAIGNAC, pour la moitié du mas de Las Combas, paroisse de Bruno AGEDUNO (Bourdeix).
En 1488, vente le 9 octobre, à nobles Guillaume et Jehan de CONAN de deux septiers froment de rente sur le village de Dauzac, paroisse de Beaussac, par Dauphin PASTOUREAU.
En 1495, le notaire DOUMAILHAC reçoit le 25 juin, une reconnaissance de rente, en faveur de Dauphin PASTOUREAU, seigneur du Breuil, de 20 sols, 2 gellines (poules), 12 boisseaux de froment et 2 d’avoine, mesure de Mareuil, (chaque seigneur avait sa mesure) sur le mainement (mainmise) de La Brachetière, paroisse de Beaussac, le tout portable en la maison du dit PASTOUREAU. Au nombre des témoins figure l’honorable magistrat Petrus CAMAING.
En 1505, le 17 septembre, partage de la succession de Dauphin PASTOUREAU, par lequel le fief du Breuil fut attribué à Jeanne PASTOURELLE, sa fille, mariée avec Barthélémy TEXIER.
En 1562, le 23 août, devant le notaire, maitre GAY, vente du repaire et maison noble du Breuil, par François TEXIER, seigneur de Javerlhac, à Bertrand de CAMAIN.
En 1597, le 11 novembre, acte de baptême à Nontron de Françoise de La ROUSSIE, fille de Jehan, sieur de Lapouyade et du Breuil, et de Marguerite DROIN. Parrain Jehan LE RECLUS, qui signe du RECLUS. Le dit fief du Breuil, détenu en 1629, par Bertrand de La ROUSSIE.
En 1670, le 1er septembre, devant le notaire VIEILLEMARD, quittance par François du RECLUS, escuyer, habitant en sa maison noble du Breuil, du montant d’une obligation consentie à autre François du RECLUS, escuyer, sieur du Breuil conseiller esleu pour le roi en l’élection de Périgueux.
En 1754, le 17 janvier, devant le notaire BOYER, par acte passé au château de Montcheuil, messire Charles de LA ROISSIE, escuyer, seigneur de la Pouyade et du Breuil, l’un des deux cents chevaux-légers de la garde ordinaire du Roy, déclare tenir et avoir tenu à foy et hommage lige de haut et puissant seigneur messire Jean-Jacques de BEAUPOIL, chevalier, seigneur de Sainte Aulaire, baron de Montcheuil, Saint-Martial-de-Valette, etc.. le village et tenance appelée du Breuil. En conséquence le dit sieur de la Pouyade, ayant mis un genou à terre, la tête nue, sans éperons ni épée, a déclaré qu’il lui rend sa foy et hommage lige et a promis et juré lui être bon et fidèle vassal aux peines de droit. Moyennant le dit seigneur de Sainte-Aulaire lui a promis réciproquement protection et amitié. Et le dit sieur de La Pouyade donné au dit seigneur un pigeon blanc apprécié à trois sols, payable à chaque muance (changement) de seigneur et de vassal.