HISTOIRE DE NOTRE BANDIAT

Avec ses 80 km de cours, le Bandiat n’est pas seulement une des rivières les plus importantes de l’arrondissement de Nontron, c’est aussi une des curiosités hydrographiques de la France puisque la direction qu’il prend à partir de Nontron l’écarte définitivement du groupe des affluents périgourdins de la Dordogne pour l’intégrer par le canal de la Tardoire dans le système fluvial de la Charente.

 Le Bandiat est une rivière variée, dont le caractère change selon qu’il coule rapide et dru dans les paysages mamelonnés du granit limousin ou qu’il affronte pour s’y affaiblir progressivement dans la zone des terrains jurassiques dont la gamme caractérise sa vallée depuis la sortie de Nontron.

 Le Bandiat est formé, un peu en avant de Pensol par la réunion de 2 ruisseaux très ramifiés qui prennent naissance dans la commune de La Chapelle-Montbrandeix: l’un se dirige du nord au sud, l’autre de l’est à l’ouest, à travers les étangs d’un pays pauvre et mélancolique.

A son tour le Bandiat s’engage dans le grand étang de Ballerand et entre par les bois de Masfraulet dans l’arrondissement de Nontron. Son cours franchement dirigé vers le sud ouest est sinueux et encaissé dans les terroirs d’Augignac et d’Abjat sur Bandiat, de Nontron et de Savignac qu’il sépare.

 A la hauteur de Nontron, le bandiat se détourne brusquement vers l’ouest et le grand angle qu’il forme alors est tout à fait caractéristique. En quelques kilomètres  il s’est dénivelé de près de 200 mètres.

 Dans les terrains calcaires et secs qui succèdent après Saint-Martial-de-Valette, à l’humidité des plateaux cristallins, la rivière fait courir son ruban vert de prairies jusqu’à la limite de la Charente.